En attendant la biennale en juin prochain, du 16 juin au 15 octobre 2023 , découvrez l'univers poétique et tout en finesse de Nicolas de Crécy
Autrefois, pour rendre compte du monde, les peintres écrivaient et les écrivains dessinaient. Dans ce carnet de voyage, où Mexique, Brésil, Canada, France, Italie... se répondent comme autant d'invitations à la contemplation, Nicolas de Crécy offre des ponts vers des lieux visités et fantasmés. Celui qui sait rendre comme personne l'atmosphère unique d'une ruelle japonaise ou d'un relief montagneux raconte ici la technique, là le contexte qui préside à son oeuvre. Ses notes, rédigées a posteriori, prolongent le dessin par la résurgence de l'acte créatif et éclairent d'un jour nouveau son oeuvre éblouissante.
«Je dois partir et vivre, ou rester et mourir» écrit Shakespeare, repris par Nicolas Bouvier en exergue de «L'usage du monde». À l'été 1986, quelques mois après l'accident nucléaire de Tchernobyl, Nicolas de Crécy et son cousin ont à peine 20 ans quand ils récupèrent une Citröen Visa moribonde. Ils remplissent la voiture de livres, qu'ils ne liront pas, ajoutent deux sacs de couchage, des cigarettes... et embarquent pour un voyage qui n'a pas de destination, mais doit les mener le plus loin possible. Ils traversent le nord de l'Italie, la Yougoslavie, la Bulgarie et descendent en Turquie, dans un périple qui les confronte au monde autant qu'à eux-mêmes.
Fin juillet 1986, à la frontière des républiques socialistes de l'Orient. Après avoir traversé l'Italie, la Yougoslavie et la Bulgarie, Nicolas de Crécy et son cousin Guy poursuivent l'aventure à bord de leur vieille Citroën Visa. Les heures passent au rythme de la route et de la musique des mots, jusqu'à la découverte d'Istanbul, ce spectaculaire passage entre deux mondes... Dans cette odyssée qui n'a pas de destination, mais doit les mener le plus loin possible, l'auteur revient sur les chemins qu'il a empruntés, notamment au coeur de la Biélorussie, convoque ses souvenirs d'enfance, mais aussi Kafka, Michaux ou Turner -et interroge par là même les ressorts intimes de la mémoire.
Fin juillet 1986. Après avoir traversé l'Italie, la Yougoslavie, la Bulgarie et découvert Istanbul, Nicolas de Crecy et son cousin poursuivent l'aventure à bord de leur vieille Citroën Visa... Jusqu'à un village anatolien, "eden perdu", qui marque l'aboutissement de leur périple. Dans un tome plus sombre mais non dénué d'humour, l'auteur nous livre la dernière partie de son odyssée intime. Il raconte la découverte d'un mal qui ne dit pas son nom, l'angoisse de la décrépitude, l'errance médicale...
Convoque ses souvenirs d'enfance -et interroge par là-même les fascinants ressorts de la mémoire.
Un homme assis s'interroge, face au livre mystérieux de son avenir. Il tourne le dos à une autre livre ouvert sur des textes mêlés d'illustrations. Sans doute cette image inédite de couvertures est-elle emblématique d'un état, celui d'un auteur parvenu à sa pleine maturité artistique et qui doute cependant. Nicolas de Crécy fait partie des auteurs majeurs de la bande dessinée contemporaine. Au moment même où il jouit d'une reconnaissance internationale, il affiche son désir de suspendre cette activité pour se consacrer exclusivement au dessin. Une telle décision implique certes des questions sur la nature même du neuvième art : pourquoi enfermer des images dans des cases, comment échapper aux recettes graphiques et autres ficelles narratives, comment, enfin, après plus de vingt ans de partique, trouver l'énergie de se renouveler ? S'insrivant précisement dans cette problèmatique de la remise en question, Périodes Graphiques est l'occasion de revenir sur le parcours d'un artiste original. L'auteur de Foligatto, du Bibendum céléste, Prosopopus et de Salvatore ous propose une approche à la fois nouvelle et baroque de la bande dessinée. Dotée de plus de 150 illustrations tirées de ses livres ainsi que de dessins inédits et d'une bibliographie complète, la monographie de Jean-Marc Pontier a pour but d'analyser en profondeur une des oeuvres les plus denses de la Nouvelle bande dessinée. Format : 160 x 240, 176 pages n/b, couverture souple à rabats. Placement : Monographie. Zone 8
La nouvelle édition de l'un des plus beaux recueils d'illustrations de Nicolas de Crécy, enrichie d'une soixantaine d'images inédites. La mégapole bien connue, New York sur Loire, fait ici l'objet d'une étude sérieuse, aussi bien architecturale qu'ethnologique. Architecturale d'abord, et pour bien comprendre les éléments fonctionnels et les influences culturelles qui ont façonné cette incroyable cité, un petit détour par l'histoire -la grande et les petites- est nécessaire. Où l'on découvre qu'après avoir été achetée 25 dollars à des phoques moines par le navigateur Peter Minuit il y a moins de 4 siècles, la région montagneuse qui plongeait dans l'océan est devenue, par le travail acharné des hommes, la ville la plus mythique du monde. Avec quel talent ont été sculptés, dans la matière brute des montagnes, les buildings les plus variés, inspirés des plus belles villes d'Europe. Ethnologique ensuite, grâce aux études du professeur Barovki, qui retrace les rapports conflictuels entre les animaux - phoques moines, chiens mous, aigles surdiplômés- et descendants de Peter Minuit, émigrés d'Europe à la fois indestructibles et aux principes moraux rigides. Comment ce cocktail explosif a su donner une culture si riche, une population si diverse et une aura internationale à cette mégapole dans laquelle chacun rêve de vivre un jour.
Afin de redorer l'image de la ville d'Eccenihilo, un grand carnaval est organisé avec comme point d'orgue, la venue de l'enfant du pays, vedette du chant lyrique : Foligatto. Bien vite, l'artiste révèle son caractère méprisant, narcissique et capricieux. Mais un jour, son bien le plus précieux, cette voix fabuleuse qui l'a poussé vers les sommets, s'éteint. Un cauchemar lyrique mis en image par l'un des dessinateurs contemporains les plus passionnants, Nicolas de Crécy.
Ce second tome de 500 Dessins rassemble 250 croquis ayant pour point commun de n'avoir pas été pensés... pour être vus. Spontanés et inédits, ils nous démontrent une fois de plus l'incroyable talent de Nicolas de Crécy. Porte ouverte sur l'imaginaire d'un des plus talentueux dessinateurs de sa génération, ces croquis absolument inédits, ont été réalisés sans autre but que le seul plaisir du dessin.
Gustave Glarous, un petit homme énergique dont le regard disparaît derrière d'immenses lunettes et que la chance a abandonné, décide sur le tard de rompre avec la médiocrité et de faire fortune en suivant les préceptes d'une idéologie marketing moderne, performante et efficace. Sans rien comprendre à ces nouvelles théories, Gustave entraîne son fils Steve (une grande larve sans énergie, du genre à hésiter entre piocher dans son cornet de pop-corn ou son paquet de réglisses) dans la création d'un concept commercial aberrant, n'offrant pas la moindre chance de réussite : la contre-proposition. Surprise et décalage en sont les maîtres mots. Des affichettes bourrées de fautes d'orthographes indiquent de manière illisible des offres et des prix incohérents : le raisin se vend au grain, la pastèque par lots de trois, et les nèfles sont mis en avant sous l'intitulé : le produit roi ! Aveuglé par son discours, Gustave s'enfonce avec son fils dans la plus sinistre incompétence, avant de découvrir l'orgue de Barbarie, une machine à rêves extraordinaire, ancêtre de nos casques virtuels.
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Né en 1966, Alph'Art du meilleur album à Angoulême pour Léon-la-Came (Casterman), grand prix de l'École de l'Image en 2001 , il est l'auteur de Prosopopus (Dupuis, 2003), du Bibendum céleste (Humanoïdes Assocciés), de Monsieur Fruit (Seuil), etc. Il prépare un long-métrage d'animation.
À ceux qui ne connaissent pas le travail de Nicolas de Crécy, il suffira de s'asseoir à un café et d'ouvrir le livre.
Des cafés, des intérieurs, des terrasses, des univers baroques et décadents en noir et blanc où vous croiserez des dragueurs minables aux métaphores hasardeuses, des escrocs, des déesses de l'amour, des jet-setteurs en mal de vivre, où vous verrez, l'alcool aidant, des chiens fumer des cigares et un Superman dépressif faire la plonge. Et vous finirez au Café de Flore, celui où les derniers ivrognes déclament leurs envolées lyriques décidément impubliables.
Salvatore est un chien mécanicien, sans doute le plus doué de sa génération. Amoureux transi de la belle Julie, partie loin par delà les mers, en Amérique du Sud, il a patiemment assemblé des années durant le véhicule qui lui permettra de la rejoindre. Mais le plus dur reste à faire : trouver une route qui ne passe pas par la mer. Accompagné d'un humain minuscule qui ne communique qu'à travers son ordinateur, il affronte les contretemps techniques et les multiples tentations de la route avec vaillance. Pendant ce temps, Amandine la cochonne myope, engloutit les derniers deniers de son bas de laine dans la recherche de son 13ème porcelet, disparu dans les bas-fonds de Paris. Guidée par un détective privé plein de ressources, ils s'infiltrent dans une soirée gothique afin de glaner de nouveaux indices. Amandine ignore deux choses : non seulement que son petit François a été recueilli par une jeune chatte très maternelle, mais que ses douze autres porcelets se sont lancés dans de très lucratives activités de recyclage bio.
Tandis qu'Amandine, la cochonne myope, cherche désespérément son porcelet disparu, Salvatore, le chien mécanicien se lance à l'assaut des routes pour rejoindre la belle Julie partie il y a des années en Amérique du Sud. Une histoire décalée et jubilatoire signée de Crécy, dont voici la première saison en Intégrale.
Pourquoi aller à Lisbonne et pourquoi voyager? Sans s'être déplacé, Raphaël Meltz nous fait le récit, jour après jour, de ce qu'aurait pu être sa découverte idéale de la ville:une magnifique errance mêlant histoire, littérature, découvertes architecturales et art de vivre. Cette déambulation poétique parue initialement en 2002, s'enrichit de nouvelles aquarelles de Nicolas de Crécy et nous apparaît désormais comme une foisonnante résurgence de l'ancienne Lisbonne, celle d'avant les grands travaux et de l'engouement touristique.
Avec La République du catch Nicolas De Crécy signe son retour chez Casterman.
Et quel retour !
Dans une ville aux airs de New York sur Loire, il nous campe un polar déjanté, dans lequel un marchand de piano mélancolique, bigleux et beaucoup trop petit donne du fil à retordre à sa famille mafieuse.
Bébé maléfique, manchot pianiste, courses poursuite et combat de catch entre fantômes, l'imagination de Nicolas de Crécy ne connaît pas de limite.
Un très grand cru de 200 pages qui nous rappelle le jubilatoire Léon la Came.
La République du catch, manga prépublié entre juillet 2014 et janvier 2015 dans la revue japonaise Ultra Jump, est publié en simultané au Japon par la Shueisha Publishing.
L'édition intégrale d'une fable décalée, par l'un des auteurs les plus talentueux de sa génération. Fable tout à la fois drôle et étrange, Salvatore retrace les destins parallèles d'un chien garagiste qui construit en secret une automobile incroyable pour rejoindre sa bien-aimée par-delà l'Atlantique et d'une truie obèse et myope qui cherche par monts et par vaux l'enfant qu'elle vient d'égarer. Le récit inachevé d'un monde ? presque ? comme le nôtre, fantastiquement servi par le trait libre, poétique et pictural de son dessinateur, enfin réuni en intégrale.
Dans Journal d'un fantôme, Nicolas de Crécy nous emmène avec lui en voyage. En voyages pour être précis.
Voyages au-delà des frontières pour commencer.
Sans être vraiment casanier, Nicolas de Crécy n'aime cependant pas beaucoup voyager (trop loin).
Car il lui faut prendre l'avion, et Nicolas déteste l'avion !
Dans Journal d'un fantôme, le vrai voyage proposé par l'auteur, est celui du processus créatif. Comment concilier créativité artistique et travail de commande ?
Comment faire quand on est un dessinateur qui apprécie une certaine solitude, pour sortir, aller croquer le monde et s'exposer ainsi au regard trop curieux des autres ?
Avec son humour si personnel, Nicolas de Crécy en profite pour poser quelques questions embarrassantes sur le statut de l'image dans notre monde et plus encore, sur celui du créateur.
Léonce Houx-Wardiougue, fondateur de la célèbre entreprise cosmétique du même nom, ressurgit de l'hospice où sa famille l'avait soigneusement oublié, à la veille de son centième anniversaire.Un petit traumatisme pour Géraldo-Georges, son petit-fils, personnage névrosé et impressionnable qu'un rien effraie. Pourtant, une relation aussi affectueuse qu'inattendue va se nouer entre le vieillard et le jeune homme timide, sur fond de crise aiguë dans la société familiale. Les menaces et les dangers qui pèsent sur l'avenir de l'entreprise exacerbent mensonges, bassesses et trahisons.
À l'occasion de l'exposition Nicolas de Crécy, Carnets d'été (du 09 novembre 2018 au 05 janvier 2019), la galerie Barbier & Mathon publie le troisième volume de 500 dessins.
Monsieur Fruit est un journaliste obèse qui revêt son costume de super héros afin de faire régner la paix à New York-sur-Loire.
Clarque Quinte est journaliste au Daily Planète. Son problème c'est son obésité ! En effet le bonhomme préfère courir de boulangerie en pâtisserie plutôt que de prendre son bus et aller au boulot. Du coup les reportages lui filent sous le nez, il a son patron sur le dos et il doit absolument rattraper le coup.
Au détour d'un étalage de fruit, alors qu'il envisage sérieusement de se mettre au régime, il rencontre un mystérieux homme à lunette qui lui propose de devenir le nouveau super héros «Monsieur fruit» et ainsi de pouvoir aller combattre l'infâme Jean-François, qui veut devenir le maître du monde et des fruits en particulier.
Qui sont ces personnages que l'on voit hanter les décors de Nicolas de Crécy ?
Que font-ils lorsqu'ils ne sont pas occupés à nourrir une histoire ? À quoi pensent- ils ? Et qu'est-ce qui les anime ?
Autant de récits et de destinées que ce petit livre déroule sous nos yeux en faisant passer les figurants du second au premier plan.
Les tubes de colle amoureux partent en congé, Fifi la dragonne vit des aventures sensuels au parfum de steaks grillés et le général en pré-retraite profite de ses permissions pour rendre jaloux le gendarme électronique au volant de sa rutilante jaguar.
Recueil drolatique mêlant le ton de la fable à celui de la comptine, Des gens bizarres voit Nicolas de Crécy explorer un humour pince-sans-rire que n'aurait pas renié Alphonse Allais et Alexandre Vialatte.
Cornélius propose pour cette réédition un livre à la fabrication luxueuse et pleine de mystère, pour un auteur rare, élégant et délicat. Un livre à déguster comme un bon verre de Beaujolais : bien frais.
« Je l'imaginais sans la connaître, et je la désirais. Je l'ai explorée de façon intuitive. Mexico est une ville très riche, très organique. La lumière, les couleurs, l'architecture baroque sont extraordinaires.
C'est une ville paradoxale où les contraires cohabitent.
Ce sont autant d'éléments qui existent dans mon propre univers. » Certaines planches, foisonnantes de détails, appellent la couleur ; d'autres, plus ascétiques, sont exécutées au stylo bille ou à l'encre noire, rapides et incisives. Depuis Mexico, Nicolas de Crécy sillonne les environs. Quatre mille kilomètres ponctués de villages anciens, de temples aztèques et des vestiges de la conquête évangélisatrice du Nouveau Monde. Son album est à l'image du pays : baroque, fiévreux, puissant.
M. Coin, palmipède expert-comptable de son état, décide de se payer des vacances bien méritées et d'aller se dégourdir les plumes à la montagne. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que ni les skis ni le tire-fesses ne seraient adaptés à sa morphologie, ou encore qu'il croiserait la route d'un ours en raquettes friand de défis. Voilà donc notre poussin embarqué dans une série d'aventures, toutes plus hilarantes que la précédente, servie par le dessin caractéristique de Nicolas de Crécy.