«En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre.Des centaines d'acteurs furent auditionnés. Finalement, il n'en resta plus que deux. Ce roman raconte l'histoire de celui qui n'a pas été choisi.»
Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une oeuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : «C'est toute ma vie.» Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche.
«C'est ainsi que les choses ont commencé. Je me suis vraiment dit : tu descends dans la rue, tu abordes la première personne que tu vois, et elle sera le sujet de ton livre.» En mal d'inspiration, un écrivain renommé laisse le hasard lui dicter le sujet de son nouveau roman. Il fait ainsi la rencontre des membres de la famille Martin, dont chacun espère devenir un personnage du livre. Mais la présence de l'écrivain dans leur quotidien perturbe le cours des choses. Lui qui s'imaginait maître du jeu se retrouve empêtré dans les fils qu'il croyait tirer...
Charles dirige une entreprise dont le siège est en Suède. Il est amoureux de sa collègue Nathalie, jeune et jolie cadre, qui vient de perdre son mari accidentellement. Mais Nathalie ne veut pas de lui...
Un employé suédois de la firme, Markus, aura plus de chance : un jour, comme elle ressent plus fortement que d'habitude le poids de sa solitude, la jeune veuve embrasse Markus à l'improviste, sans l'avoir prémédité, dans son bureau. C'est pour Markus une illumination, mais Nathalie, après ce geste inexplicable, se sent horriblement gênée. Il faudra beaucoup de délicatesse - et beaucoup d'humour - à Markus pour la conquérir. Il sera aidé dans cette quête par Charles, dont la jalousie acharnée va souder le couple...
On s'amuse beaucoup aux trouvailles de l'auteur, qui utilise pour le meilleur les ressources d'une fantaisie toujours singulière. Foenkinos a le sens des formules absurdes et hilarantes, des métaphores tranquillement déjantées. Mais David Foenkinos a aussi réussi avec La Délicatesse, son roman le plus subtil et le plus émouvant.
Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au Musée d'Orsay. Mathilde Mattel, DRH du Musée, est rapidement frappée par la personnalité de cet homme taciturne, mystérieux, spécialiste de Modigliani, qui a choisi de s'effacer dans une fonction qui ne correspond pas à ses compétences reconnues. Antoine est affecté à la salle des Modigliani, et Mathilde le surprend parfois à parler à mi-voix au portrait de Jeanne Hébuterne, la fiancée du peintre au destin tragique. Il fuit tout contact social, même si Mathilde ne le laisse pas indifférent. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu'il vient d'éprouver. Pour survivre, cet homme n'a trouvé qu'un remède, se tourner vers la beauté.
Après Charlotte, David Foenkinos nous entraîne une nouvelle fois dans le monde de l'art, de la peinture et de ses puissances. Derrière le secret d'un homme, on comprendra qu'il y a un autre destin, celui d'une jeune femme, Camille, hantée par un drame, et qui elle-aussi tentera de survivre grâce à la création et à la recherche de la beauté.
En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu'elle estime être un chef-d'oeuvre, écrit par un certain Henri Pick. Elle part à la recherche de l'écrivain et apprend qu'il est mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n'a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses... Aurait-il eu une vie secrète? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette publication n'était qu'une machination? Récit d'une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu'un roman peut bouleverser l'existence de ses lecteurs.
Du jour au lendemain, Étienne décide de quitter Mathilde, et l'univers de la jeune femme s'effondre. Comment ne pas sombrer devant ce vide aussi soudain qu'inacceptable? Quel avenir composer avec le fantôme d'un amour disparu? D'habitude si douce, Mathilde se laisse envahir par la rancoeur, jusqu'à frapper un de ses élèves. Renvoyée de son poste d'enseignante, elle est recueillie par sa soeur Agathe dans le petit appartement qu'elle occupe avec son mari Frédéric et leur fille Lili.
De nouveaux liens se tissent progressivement au sein de ce huis clos familial, où chacun peine de plus en plus à trouver un équilibre. Il suffira d'un rien pour que tout bascule. David Foenkinos dresse le portrait d'une femme aux prises avec les tourments de l'abandon. Mathilde révèle peu à peu une nouvelle personnalité, glaçante, inattendue. Deux soeurs, ou la restitution précise d'une passion amoureuse et de ses dérives.
Nouvelle édition en 2018
Nouvelle édition en 2018
« Il pleuvait tellement le jour de la mort de mon grand-père que je ne voyais presque rien. Perdu dans la foule des parapluies, j'ai tenté de trouver un taxi. Je ne savais pas pourquoi je voulais à tout prix me dépêcher, c'était absurde, à quoi cela servait de courir, il était là, il était mort, il allait à coup sûr m'attendre sans bouger.
Deux jours auparavant, il était encore vivant. J'étais allé le voir à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, avec l'espoir gênant que ce serait la dernière fois. L'espoir que le long calvaire prendrait fin. Je l'ai aidé à boire avec une paille. La moitié de l'eau a coulé le long de son cou et mouillé davantage encore sa blouse, mais à ce moment-là il était bien au-delà de l'inconfort. Il m'a regardé d'un air désemparé, avec sa lucidité des jours valides. C'était sûrement ça le plus violent, de le sentir conscient de son état. Chaque souffle s'annonçait à lui comme une décision insoutenable. Je voulais lui dire que je l'aimais, mais je n'y suis pas parvenu. J'y pense encore à ces mots, et à la pudeur qui m'a retenu dans l'inachèvement sentimental. Une pudeur ridicule en de telles circonstances. Une pudeur impardonnable et irrémédiable. J'ai si souvent été en retard sur les mots que j'aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l'écrit, maintenant. Je peux lui dire, là. » David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur la vieillesse et les maisons de retraite, la difficulté de comprendre ses parents, l'amour conjugal, le désir de créer et la beauté du hasard, au fil d'une histoire simple racontée avec délicatesse, humour, et un art maîtrisé des formules singulières ou poétiques.
Nouvelle édition en 2018
À cinquante ans, Bernard est un homme comblé, menant une vie tranquille qu'il pense devoir durer toujours. Évidemment rien ne se passe comme prévu, et son monde s'écroule. Il faut croire que les revers appellent d'autres revers. Délaissé par tous, le voilà contraint à retrouver sa chambre d'adolescent chez ses parents qui se seraient bien passés, eux, de son retour. Peut-il recommencer sa vie quand chacun voit en lui un homme fini ? Notre Bernard va trouver d'innombrables ressources pour affronter les épreuves et autres absurdités d'un monde en crise dans lequel il n'a plus de repères. Il y a toujours une seconde chance cachée quelque part.
Le plan, c'était d'attacher les flics avec leurs propres menottes. Mais ces deux-là n'ont pas de menottes. Les menottes, c'est le coeur du drame. Plus tard, elle dira que si les flics avaient eu des menottes, rien de tout ce qui va suivre ne serait arrivé. D.F.Histoire d'un amour hors du commun, évocation de la jeunesse révoltée, ce roman est librement inspiré de l'histoire de deux jeunes amants meurtriers. Un « fait divers » qui, en octobre 1994, bouleversa la France.Les pages consacrées au jour tragique de la fusillade sont admirables de perfection formelle. C'est l'oeuvre d'un romancier chimiquement pur. Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire.
En 1975, John Lennon décide de mettre un terme à sa carrière.
L'occasion pour lui, à travers des séances de psychanalyse, de revenir sur sa vie : les atrocités de son enfance, l'incroyable célébrité, la folie d'une époque, les tentatives incessantes de trouver le bien-être et la paix intérieure. Et cette passion exceptionnelle avec Yoko Ono, cet amour hors normes devenu depuis un véritable mythe romantique.
Claire et Jean-Jacques vivent ensemble de- puis huit ans. Mais leur tendresse apparente, qui les fait citer en exemple par leurs amis, cache une véritable érosion de leur amour. Un couple comme le leur, véhiculant une telle image de perfection, se retrouvait dans l'obli- gation quasi militaire d'avoir un nouvel enfant. Au début, ils avaient souri, évacuant genti- ment la question, repoussant aux lendemains ce qui pouvait être fait dans les neuf mois. Avec humour, tendresse, poésie et de nom- breux rebondissements, David Foenkinos nous parle de Claire et Jean-Jacques, un couple pas comme les autres un couple comme tous l
«J'avais du mal à écrire ; je tournais en rond. Mes personnages me procuraient un vertige d'ennui. J'ai pensé que n'importe quel récit réel aurait plus d'intérêt. Je pouvais descendre dans la rue, arrêter la première personne venue, lui demander de m'o rir quelques éléments biographiques, et j'étais à peu près certain que cela me motiverait davantage qu'une nouvelle invention. C'est ainsi que les choses ont commencé. Je me suis vraiment dit : tu descends dans la rue, tu abordes la première personne que tu vois, et elle sera le sujet de ton livre.»Avec un grand talent et une certaine espièglerie, Louis Arène donne vie à la galerie de personnages qui anime cette chronique du quotidien, à la fois drôle, tendre et mélancolique.
Quelques heures après la naissance de leur fils, Pierre annonce à Nathalie qu'il a invité Michel, son meilleur ami, à la maternité. Le moment semble mal choisi, d'autant plus que cet ami a décidé de venir avec Sophie, sa nouvelle fiancée. Une visite qui tourne vite au règlement de comptes avant de bouleverser la vie de tous les personnages.
Découvrez David Foenkinos - Coffret 3 volumes : Le potentiel érotique de ma femme ; Nos séparations ; La délicatesse, le livre de David Foenkinos
Les rencontres amoureuses sur Internet... c'est la fin des agences matrimoniales ! Michel et Sylvie sont deux employés de ces sociétés en voie de disparition. Célibataires, ils mettent leur coeur à aider les autres. Jusqu'à s'oublier eux-mêmes. Comme plus personne ne vient dans l'agence, il serait peut-être temps qu'ils s'occupent enfin d'eux ? Dans cette première comédie de David Foenkinos, on retrouve son univers plein de fantaisie et d'humour. Réflexions sur le couple, sur la solitude, sur le divorce, sur l'angoisse du bonheur (et oui ça existe !), et sur l'art de danser subitement le tango.
«Je ne sais pas si certains d'entre vous se souviennent de moi. Il y a quelques années, j'ai publié Le potentiel érotique de ma femme. Ce roman, traduit dans de nombreuses langues, avait obtenu un réel succès. J'étais alors dans la promesse. Pourquoi les choses ont-elles si mal tourné? Depuis ce succès qui s'efface des mémoires, j'ai publié quatre autres romans et tous sont passés inaperçus. J'ai tenté d'analyser les raisons de mes échecs, mais il est impossible de comprendre pourquoi l'on devient invisible. Serais-je devenu médiocre? Suis-je trop allé chez le coiffeur? Pourtant, je dois absolument m'accrocher:bientôt, une fabuleuse idée de roman va surgir en moi. Bientôt, je serai à nouveau propulsé parmi les auteurs vivants. Enfin, on va se souvenir de moi.»
Bernard ne sait pas très bien comment c'est arrivé mais, à cinquante ans, le voilà obligé de retourner vivre chez ses parents.
Vous tenez entre vos mains l'histoire de Conrad, faux neveu de Milan Kundera mais véritable simple d'esprit. Alors qu'il sera victime d'une honteuse machination, vous assisterez à ce qu'on appelle communément un retournement de situation. Vous devrez alors éviter de vous attendrir sur le sort d'un artiste piteux, et vous inquiéter des véritables intentions de deux Polonais. Vous apprendrez par ailleurs qu'il ne faut jamais acheter des sardines millésimées, mais ça vous le saviez déjà, non ?Inversion de l'idiotie est un roman à la vivacité rare, entre drame sentimental et bouffonnerie surréaliste. Les personnages y flottent dans les sphères extrêmes qui permettent au plus idiot d'entre eux de devenir un nouveau Proust. Ou l'inverse.
«Mon psychanalyste, constatant la vanité de ses efforts pour m'aider à mettre de l'ordre dans ma vie sentimentale, fit l'inventaire des causes de mes ruptures:Mathilde n'aimait pas les ciels ocre de Basse-Normandie (je maintiens, c'est rédhibitoire), Joséphine n'avait pas lu Virgile (je ne pouvais pas me commettre avec une telle fille, c'eût été cautionner), Christine buvait son café sans sucre (manque de goût évident), Ghislaine avait lu Virgile (je passais pour un idiot quand elle m'en parlait), et Catherine s'appelait Catherine (sans commentaires).»
Etwas stimmt nicht im äußerlich perfekten Leben des Ich-Erzählers: Es plagen ihn rasende Rückenschmerzen. Als kein Arzt eine Erklärung findet und er sich bereits dem Tod geweiht glaubt, erklärt ihm eine Magnetfeldtherapeutin, dass die Ursache seines Leidens psychischer Natur sei. Und tatsächlich: Als er sein Leben genauer unter die Lupe nimmt, wird ihm bewusst, dass die Heile-Welt-Fassade so manchen Riss aufweist - angefangen bei seiner nur vermeintlich glücklichen Ehe. Er krempelt sein Leben gründlich um und gibt der Liebe eine zweite Chance. Geistreich, beschwingt und mit heiterer Ironie erzählt David Foenkinos von der nicht immer leichten Suche nach Authentizität und vom Mut zum Neuanfang.