Sommes-nous définis par nos actes ? A-t-on le pouvoir de choisir qui nous sommes ?
Jean-Paul Sartre est l'une des figures intellectuelles les plus importantes du XXe siècle. Chantre de l'existentialisme, philosophe engagé, fondateur et directeur de la revue Les Temps Modernes, il a contribué à façonner le regard de ses contemporains et soulève, aujourd'hui encore, débats et controverses.
En mêlant la biographie à la construction de sa philosophie, Elsa Godart pose sur Jean-Paul Sartre un regard original et reprend ses théories emblématiques comme celles du garçon de café, de la racine de marronnier ou encore de l'être et du néant. Dans un souci de mise au point des idées reçues, l'autrice restitue avec clarté une pensée encore mal connue.
Freud est l'incarnation même d'une révolution. Avec l'avènement de la psychanalyse, c'est toute une vision du sujet humain qui est remise en question. Même si on parle aujourd'hui du déclin de la psychanalyse, la figure de Freud suscite les débats les plus passionnés, même aujourd'hui.
Le but de cet ouvrage est de vulgariser la pensée de Freud à travers les éléments biographiques qui ont jalonné son existence. Il permet au lecteur de (re)-découvrir ou comprendre Freud et la psychanalyse, et surtout pourquoi cette science ne peut être remplacée par les dérives neuroscientifiques (notamment la prescription abusive médicamenteuse).
De l'anonyme le plus discret au professeur le plus admiré, nombre d'entre nous cherche son quart d'heure de gloire. Ce penchant, exposé, exploité et nourri par la présence des médias et des réseaux sociaux dans notre quotidien devient un phénomène de société majeur. Quelle est l'origine de ce besoin de visibilité, de cette quête insatiable de notoriété, de cette soif inextinguible de reconnaissance ? Après quoi court ce monde qui tourne autour de la popularité ?
Pour répondre à ces questions, Elsa Godart en appelle à la philosophie. Elle sonde les caractéristiques typiques d'une époque exhibitionniste et développe l'idée selon laquelle cette quête de célébrité, et plus largement de « reconnaissance », cache le vide de nos vies, nos manques-à-être, nos absences, nos vacuités, nos disparitions, nos oublis et nos contresens. Mais plutôt que de chercher à exister à tout prix, ne serait-il pas temps de recommencer à vivre ?
Lorsque l'individu doit décider - par exemple devant le « tri » des patients ou devant la nécessité d'un avortement douloureux -, il devient responsable d'une décision qu'il a prise, mais qu'il ne désirait pas. C'est la caractéristique du choix contraint.
Une domination insidieuse et invisible s'exerce : on se croit libre (puisqu'on choisit) mais on ne l'est pas (car on n'a jamais voulu de ce choix !). De la violence domestique à certains discours médiatiques ou politiques, de la cancel culture à la violence des réseaux sociaux, sans oublier le nudge - ce petit coup de pouce qui nous oriente dans la bonne direction sans qu'on s'en aperçoive, Elsa Godart, philosophe et psychanalyste, démasque une société de la culpabilisation. Elle montre le chemin pour éviter cette tutelle morale, quitte à aller contre la doxa. Et donne les moyens de ne pas se laisser imposer cette parodie de choix en faisant appel à une éthique d'humanité : Le principe de vie.
Disposition naturelle qui tend librement vers le bien, la bienveillance est aussi cette vertu politiquement hyper-correcte que notre société convoque pour justifi er les injonctions les plus nauséeuses : « sois bienveillant », « agis avec bienveillance », « adopte un management bienveillant », jusqu'au fameux impératif indigeste : l'incontournable « regard bienveillant ». Or, nous dit Elsa Godart, le sentiment d'humanité ne se décrète pas - et le danger des injonctions, c'est que, bien souvent, on les applique sans les penser. Aussi demande-t-elle : que vaut la bienveillance quand elle est expression d'une injonction derrière laquelle il est facile de se cacher pour agir sans réfl échir ?
Loin de renoncer à la bienveillance, Elsa Godart propose ici de penser l'impensé de la bienveillance, ce dernier bastion de notre humaine condition dans un monde où les valeurs ont chuté dans l'innommable. Aussi nous invite-t-elle à faire tomber le masque de notre conscience morale hypocrite et mielleuse pour agir en amitié avec les autres et avec soi-même, le renoncement aux « devoirs-être » nous engageant fi nalement à « être » vraiment.
La bienveillance envers soi-même devient par là le chemin d'une ouverture à soi et au monde - ouverture qui prend la forme tendre d'une authentique rencontre.
Pourquoi avons-nous l'impression de subir notre vie et non de la choisir? Pourquoi ne pas être nous, tout simplement? Nous avons tous la possibilité d'être heureux et de (re)trouver l'envie et la joie de vivre. Il suffit de le vouloir. En découvrant le pouvoir immense de la volonté, l'auteur nous montre comment donner une véritable orientation à notre vie afin qu'elle soit source de plénitude réelle et durable. Contre une existence subie, il est temps de partir à la rencontre de nous-mêmes pour définir nos buts véritables et trouver la force de les réaliser.L'auteur, dans cet ouvrage, partage avec le lecteur son expérience en tant que philosophe et psychanalyste en lui ouvrant les portes de la "volothérapie", concept-clé pour parvenir à trouver les ressources nécessaires à son équilibre de vie.
Nombreux sont ceux qui désormais se réclament sans cesse de vérité ou encore d'authenticité pour assoir leur légitimité alors même que se joue une glorification de la transparence. Que ce soit dans le management au coeur des organisations ou du point de vue politique ou encore dans nos échanges les plus simples avec les autres, la sincérité est devenue un véritable prétexte qui garantirait le bien-fondé de certaines décisions ou actions.
Ansi en est-il de celui qui, parlant ou agissant sous couvert de sincérité, devient légitime, intouchable, crédible. Pour autant, qu'est-ce qu'être sincère? Est-ce seulement possible? A l'heure des réseaux sociaux, entre illusion et vérité, quel sens donner à la sincérité, cette valeur-refuge incontournable, voire une vertu capable de panser notre contemporain.
L'auteur nous donne à travers son essai les clefs pour mieux vivre le virage, parfois douloureux, de la contemporénéité. Elle nous livre ici une véritable éthique de vie.
Je selfie donc je suis. Au bout de ma perche, au bord d'une falaise, devant la Joconde ou les chutes du Niagara, auprès de mon acteur préféré. Et sur les clichés que je poste aussitôt sur le net, c'est : moi, et moi, et moi.
Crise de narcissisme aigu ? Symptôme d'un égoïsme surdimensionné ? Jeu quelque peu névrotique avec son image ?
L'auteur, en philosophe et en psychanalyste, y voit l'indice d'une modification radicale de notre perception du temps et de l'espace. Et surtout de notre rapport à la pensée et au langage au profit de la toute-puissance du virtuel et de l'image.
Dans une société totalement bouleversée par le numérique, le selfie est le signe d'une crise d'identité.
Que va-t-il ressortir de ce « stade du selfie » qui exprime les doutes existentiels d'un sujet en mal-être ? L'auteur nous incite à nous poser la question et, plus particulièrement, celle de notre rapport au virtuel.
L'arrivée d'un monde virtuel a considérablement modifié nos comportements au point de venir interroger nos subjectivités : mon avatar - véritable identité numérique - est-ce moi ? Et si ce sujet du virtuel est une part de mon identité subjective, où se situe-t-il entre le sujet de la conscience et le sujet de l'inconscient ? Elsa Godart introduit ici la notion de subjectivité augmentée pour traduire cette transformation du sujet dans son expression virtuelle. Or, cela n'est pas sans poser de nouveaux enjeux pour la subjectivité : qu'en est-il du rapport à l'image de soi ? Qu'en est-il de nos liens aux autres ? Doit-on repenser la relation entre le sujet et l'objet ? Assistons-nous à l'émergence de néo-symptômes propres à nos usages dans la virtualité ? Et qu'en serait-il d'une éthique du virtuel ? Plus que d'une métamorphose, ne tendons-nous pas vers une véritable hybridation ? Enfin, quel avenir pour la question du désir ou encore de la liberté ?
Telles sont les questions développées dans cet ouvrage qui marque le troisième et dernier temps d'une métamorphose : celui de la transformation et l'avènement du sujet du virtuel.
Le discours dominant prétend que la psychanalyse est périmée. En réalité, elle doit s'adapter. Le monde d'aujourd'hui n'est plus celui de Freud ni de Lacan. Une société nouvelle entraîne de nouveaux comportements et de nouveaux malaises.
« Dépoussiérer » la psychanalyse, la confronter au contemporain implique de réfléchir à ces symptômes, à la frontière entre le pathologique et le social, en repensant le cadre de la cure, à l'heure des consultations via Skype.
Comment la psychanalyse peut-elle trouver sa place dans un monde dominé par la culture du résultat, de l'efficacité et de la réussite ? Dans un monde où le temps n'a plus de valeur et où l'évaluation chiffrée est permanente ?
En se métamorphosant et en se réinventant nous répond Elsa Godart dans cet essai brillant qui ouvre de passionnantes perspectives.
« Mon enfant, ma fille, qu'est-ce qu'e^tre humaine dans un monde de´shumanise´ ? Mon enfant, ma fille, qu'est-ce qu'e^tre vivant dans un monde pe´trifie´ ?
Toi, mon enfant, ma fille, tu es vivante, et tu le cries. Toi, mon enfant, ma fille, tu es humaine et tu le dis.
E^tre humaine, mon enfant, ma fille, c'est aimer la` ou` on voudrait que tu aies peur ; c'est transformer la haine en mots ; et les coups en larmes. C'est contre toute violence a` l'endroit de la fille, de la femme, e^tre capable d'imposer la douceur. C'est conque´rir la tendresse et la douceur, la` ou` il n'y a que me´pris et agression. C'est avoir la force du pardon quand nous n'aurions que le gou^t de la vengeance. C'est dire non, - parfois au prix de la vie - quand on te force a` dire oui. Perdre sa vie peut e^tre mieux que perdre son nom.
Mon enfant, ma fille, tu es destinataire d'un monde en lambeaux, mais comme la friche d'une terre a` ensemencer, courbe-toi, jusqu'a` respirer cette terre, touche-la` du bout des doigts et plante tes mains fertiles dans ce terreau qui n'attend que toi. Ne sois jamais impatiente et si la re´colte se fait attendre, recommence le geste : baisse-toi et courbe-toi jusqu'a` la gra^ce, et sans l'imposture de la posture, inse´mine cette terre de ta since´rite´ et de ta ve´rite´ : un monde est a` construire, c'est de tes mains - de vos mains - qu'il jaillira. »
Quels sont les fondements philosophiques de la subjectivité ? À quel moment (historique) le sujet fait-il son apparition ? De nombreuses archéologies du sujet existent. Mais Elsa Godart propose une approche originale en partant de la question de la sincérité - notion qui n'apparaît pleinement qu'au bas Moyen Âge. Et si l'émergence du sujet était consubstantielle à celle de la sincérité ? Une vaste enquête s'ouvre alors, qui nous conduit de saint Augustin à Pascal, en passant par saint Bernard et Montaigne. Cette monographie nous invite à saisir le moment du retournement : quand la conscience se prend elle-même comme sujet de connaissance.
Tel est le pari de cet ouvrage qui marque le premier des trois temps d'une métamorphose : celui de la formation du sujet de la conscience.
Le XIXe siècle remet violemment en question la toute-puissance du sujet avec l'expression d'un inconscient social (Marx) et psychique (Freud). En quoi cela bouleverse-t-il irréversiblement la question du sujet ? Assistons-nous alors à une forme de désubjectivation du sujet ? Pour réfléchir à cette question, Elsa Godart reprend l'un des fondements du sujet, à savoir la question de la volonté libre, qu'elle confronte aux déterminismes inconscients. En s'appuyant sur de nombreuses études de cas, l'autrice propose une lecture originale de l'inconscient et suggère une vaste réflexion autour de la volonté inconsciente, dont il est démontré ici qu'elle est aussi volonté de jouissance. Or, en quoi cette volonté inconsciente propre au sujet peut-elle entrer en coïncidence avec notre société contemporaine et se heurter à l'individu social ? Comment cette volonté inconsciente se pose-t-elle face au désir ?
Ces questions sont au centre de cet ouvrage qui marque le deuxième des trois temps d'une métamorphose : celui de la déformation du sujet de la conscience et l'avènement du sujet de l'inconscient.
Il n'est pas facile de lire en soi, et l'on finit par subir au quotidien les difficultés, sans en avoir réellement conscience et sans savoir comment agir sur elles. Comment parvenir à nous éloigner de cette fatalité aveugle qui nous conduit à subir notre vie, plutôt qu'à la choisir ?
A trouver en nous-mêmes et par nous-mêmes des réponses concrètes à nos malaises, à nos peurs, à nos doutes, à nos angoisses du quotidien ?
En s'appuyant sur de nombreuses histoires très concrètes, Elsa Godart invite le lecteur à appliquer les nombreux conseils des stoïciens, fondateurs du « thérapeutique » et qui apparaissent comme les pionniers du développement personnel. Ils fondent une sagesse du bien-être, applicable ici et maintenant, pour lutter contre toute angoisse ou tout mal-être. Adapter et actualiser leurs réflexions, sans en perdre la justesse et la profondeur est le pari de ce livre, qui mêle pensée ancienne et pratique contemporaine.
Parce que le bien-être devient une exigence sociale aussi importante que le fait de gagner de l'argent ou celui de réussir sa vie familiale ;
Parce que notre époque nous a tant éloigné de nous-mêmes ; parce qu'enfin, la recherche du bonheur est la finalité de toute existence, il est temps de réagir et de remettre de l'ordre dans nos vies chaotiques privées d'essentiel, à commencer par la rencontre avec soi-même.
La notion de sincérité est-elle synonyme de franchise ou encore de véracité ? Vise-t-elle la vérité ? Est-ce une valeur morale ? Sommes-nous vraiment capables d'être sincères ? Pour répondre à ces questions, les auteurs de ce livre, universitaires, chercheurs, opèrent un retour aux philosophes classiques, éclairés par la lumière des contemporains, espérant ainsi percer le paradoxe soulevé par Vladimir Jankélévitch : "Pour être sincère, il faut cesser de l'être".
Disposition naturelle qui tend librement vers le bien, la bienveillance est aussi cette vertu politiquement hyper-correcte que notre société convoque pour justifier les injonctions les plus nauséeuses : « sois bienveillant », « agis avec bienveillance », « adopte un management bienveillant », jusqu'au fameux impératif indigeste : l'incontournable « regard bienveillant ». Or, nous dit Elsa Godart, le sentiment d'humanité ne se décrète pas et le danger des injonctions, c'est que, bien souvent, on les applique sans les penser. Aussi demande-t-elle : que vaut la bienveillance quand elle est expression d'une injonction derrière laquelle il est facile de se cacher pour agir sans réfléchir ? Loin de renoncer à la bienveillance, Elsa Godart propose ici de penser l'impensé de la bienveillance, ce dernier bastion de notre humaine condition dans un monde où les valeurs ont chuté dans l'innommable. Aussi nous invite-t-elle à faire tomber le masque de notre conscience morale hypocrite et mielleuse pour agir en amitié avec les autres et avec soi-même, le renoncement aux « devoirs-être » nous engageant finalement à « être » vraiment. La bienveillance envers soi-même devient par là le chemin d'une ouverture à soi et au monde ouverture qui prend la forme tendre d'une authentique rencontre.
Toutes ces années d'enseignement à transmettre, à se donner sans chercher la moindre gratification, la moindre reconnaissance, ces années d'engagement politique et philosophique m'ont permis de comprendre quelle était ma voca¬tion, cette vocation qui transcende toute existence pure¬ment individuelle : c'est l'heure de mon grand'oeuvre, c'est l'heure de l'altérisme. L'altérisme, c'est la création commune d'une humanité qui s'adresse à tous. Or, ce sont les femmes qui aujourd'hui ouvrent la marche, conduisent la ronde, peignent le monde. C'est le rassemblement politique d'une vie en commun à l'heure d'une mondialisation globalisée. L'altérisme c'est le pharmakon de l'individualisme et du consumérisme. C'est la définition d'un vivre-ensemble 2.0, comme ouverture à la co-création et à la co-production du collectif. L'altérisme c'est l'alternative face aux néo-aliéna¬tions. C'est la réalisation au XXIe siècle, d'une liberté qu'on a toujours rêvée pour l'humanité.
« Prends tes ailes, hisse-toi sur les marches de l'infini et de´ploie a` pleine voix, le rire qui est en toi ».
C'est par ces mots qu'une me`re s'adresse a` son fils, en lui offrant sous la forme d'un he´ritage philosophique, la possibilite´ d'une autre vie. Mais au-dela` de ce legs, c'est a` tous les hommes que s'adresse la philosophe et psychanalyste, Elsa Godart.
Re´volte´e par un monde dans lequel elle ne se reconnait plus, elle de´cide de re´agir et de chercher ce qui peut nous relever : retrouver le fondement me^me de ce qui lie tous les hommes au-dela` d'eux- me^mes ; au-dela` de leurs contradictions ; au-dela` de leurs inte´re^ts e´goi¨stes. Un lien qui fait ve´rite´ parce qu'il fait sens.
Ainsi, ce petit pamphlet, qui nous fait cheminer individuellement et collectivement, n'a d'autre but que de rappeler, qu'en nous subsiste un lien transcendant, un lien au-dela` de tout, un lien capable de tout : de cre´ation, d'amour, d'humour, de ge´ne´rosite´, d'empathie, d'humilite´, de sagesse, de ve´rite´, de joie, de puissance... Un lien qui nous plonge dans ce qu'il y a de plus humain en l'homme et qui re´tablit avec force et conviction, l'espe´rance en l'avenir, l'espe´rance en la vie : notre sentiment d'humanite´.« Prends tes ailes, hisse-toi sur les marches de l'infini et de´ploie a` pleine voix, le rire qui est en toi ».
C'est par ces mots qu'une me`re s'adresse a` son fils, en lui offrant sous la forme d'un he´ritage philosophique, la possibilite´ d'une autre vie. Mais au-dela` de ce legs, c'est a` tous les hommes que s'adresse la philosophe et psychanalyste, Elsa Godart.
Re´volte´e par un monde dans lequel elle ne se reconnait plus, elle de´cide de re´agir et de chercher ce qui peut nous relever : retrouver le fondement me^me de ce qui lie tous les hommes au-dela` d'eux- me^mes ; au-dela` de leurs contradictions ; au-dela` de leurs inte´re^ts e´goi¨stes. Un lien qui fait ve´rite´ parce qu'il fait sens.
Ainsi, ce petit pamphlet, qui nous fait cheminer individuellement et collectivement, n'a d'autre but que de rappeler, qu'en nous subsiste un lien transcendant, un lien au-dela` de tout, un lien capable de tout : de cre´ation, d'amour, d'humour, de ge´ne´rosite´, d'empathie, d'humilite´, de sagesse, de ve´rite´, de joie, de puissance... Un lien qui nous plonge dans ce qu'il y a de plus humain en l'homme et qui re´tablit avec force et conviction, l'espe´rance en l'avenir, l'espe´rance en la vie : notre sentiment d'humanite´.
Une approche globalisante et pertinente de la psychanalyse Ce livre réalise l'exploit de présenter l'histoire de la psychanalyse, mais aussi son fonctionnement (cure analytique, divan), sans oublier la psychopathologie sur laquelle elle s'appuie (névrose, psychose, perversion) ni sa place dans le traitement des maux de l'âme contemporains ou encore son dialogue incessant avec la culture (littérature, architecture, peinture).
Par ailleurs, l'auteure insiste sur l'importance des femmes psychanalystes ou encore sur le rayonnement de la psychanalyse dans le monde, confrontée à différentes cultures.
Sept chapitres jalonnent cette réflexion : de la conscience à l'inconscient ; la psychanalyse comme technique ; la psychanalyse comme pratique ; les dissidents ; la psychanalyse dans le monde ; la psychanalyse et les femmes ; la psychanalyse et la culture. Chaque chapitre est introduit par un riche glossaire et se termine par le portrait d'un représentant emblématique : Freud, Lacan, Jung, André Green, Dolto, Zweig, Desreux.
Sans prétendre à l'exhaustivité, ce livre se veut avant tout pédagogique. Le lecteur pourra aisément se diriger vers un thème précis de son choix, pour trouver réponse à ses questions, ou alors se laisser porter au fil des 160 pages pour découvrir, comprendre, s'étonner et parfois même s'émerveiller.
Nous vivons dans un monde où l'émotion immédiate, l'épanchement et le discours sur soi sont survalorisés.
Quels sont les liens entre cette exposition de l'intime et l'authentique sincérité ? quel risque court-on à se dévoiler ? est-ce seulement possible, alors que nous sommes inscrits clans un réseau de représentations sociales ? faut-il d'ailleurs toujours dire la vérité ? la sincérité ne se réduit-elle qu'à cela ? qui n'a jamais éprouvé l'étrange impression d'être soi et à la fois quelqu'un d'autre ? comment alors être soi-même ? autant de questions auxquelles ce livre tente de répondre, car se connaître soi-même, c'est déjà une clé du bonheur.
Notre bien-être, notre épanouissement, notre équilibre et nos rapports avec les autres dépendent étroitement du regard, souvent faux, que nous portons sur nous-mêmes.
Doutes, insatisfactions, complexes, manque de confiance en nous minent parfois notre vie quotidienne, perturbant nos relations sociales, affectives et amoureuses. Quel que soit notre âge, ce livre nous propose de mieux nous connaître afin de mieux nous aimer, ce qui, à coup sûr, optimisera nos relations avec autrui. Qui êtes-vous vraiment ? Savez-vous ce que vous voulez ? Que n'aimez-vous pas chez vous ? À partir de tests d'auto-évaluation et de situations largement partagées, chacun peut ici progresser en bonne harmonie avec soi et les autres, pour parvenir à une meilleure qualité de vie.
Née dans une famille juive-allemande en 1891, Edith Stein est une des plus grandes figures intellectuelles et spirituelles du XXe siècle.
Elève brillante d'Edmund Husserl, elle élabore une théorie philosophique originale et fondamentale, l'Eintùhlung, que l'on peut traduire par empathie : la capacité à comprendre l'autre de l'intérieur. Égale des plus grands, Edith Stein se voit néanmoins interdire la carrière universitaire, réservée alors aux hommes. Cette injustice l'entraîne à défendre la cause des femmes et à développer une pensée féminine d'une qualité exceptionnelle.
La lecture de sainte Thérèse d'Avila la conduit au catholicisme. Elle deviendra carmélite en 1933, année de l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Arrêtée par la Gestapo, Edith Stein mourra à Auschwitz le 9 août 1942. Ses dernières paroles auraient été pour sa soeur : " Viens, nous partons pour notre peuple ". Juive et catholique, elle incarne l'amour de l'autre jusqu'au martyre.
Pourquoi ai-je tant de mal à réagir ? Pourquoi ai-je l'impression de subir ma vie et non de la choisir ? Pourquoi ai-je tellement peur d'être moi-même ? Qu'est-ce qui, dans ma vie, compte vraiment pour moi ? Nous avons tous le pouvoir d'être heureux et de retrouver l'envie de vivre. Il suffit de le vouloir. En découvrant le pouvoir immense de la volonté, nous pouvons donner une véritable orientation à notre vie et transformer notre mal-être en plénitude réelle et durable. Contre une vie subie, il est temps de partir à la rencontre de nous-mêmes pour définir nos buts véritables et trouver la force de les réaliser. Pour oser être heureux, enfin.